A la Révolution, les officiers d'état civil ont remplacé les prêtres pour inscrire les actes de naissance, de mariage et de décès sur des formulaires pré-imprimés. Cependant, malgré ce souci de normalisation d'écriture des actes, les informations et détails indiqués dépendent beaucoup de celui qui a rempli le formulaire et surtout de son niveau d'instruction.
Là aussi ces registres ont été tenus en double.
En général, les actes de la révolution apportent moins d'informations que la plupart des actes paroissiaux.
Comme on peut le voir sur le
modèle d'acte de décès suivant, les renseignements concernant les déclarants sont plus détaillées que celle concernant le défunt qui sont réduites à la plus simple expression : un nom, un prénom et une date.
Les cases prévues pour
les actes de naissance sont assez restreintes : une date, le nom prénom et le sexe ("male" ou "femelle") de l'enfant.
Mais il reste de la place pour écrire le nom du père, qui est en général le déclarant, et sa profession, le nom de la mère et le lieu de la naissance. Mais il arrive souvent que l'officier d'Etat Civil omette de noter l'une de ces informations.
On peut remarquer que sur
les actes de mariage, l'autorisation des parents n'est plus nécessaire. Les dates de naissance des époux n'apparaissent plus et seul leur âge approximatif est indiqué. Il n'y a pas non plus mention d'un éventuel contrat de mariage :