Cette estampe illustre néanmoins une certaine réalité et la charge qui pesait sur les roturiers, dont la taille !
La taille était un impôt de répartition :
le roi fixait une somme globale à percevoir pour l'ensemble du royaume.
Cette somme était ensuite répartie entre
les intendants des différentes généralités,
qui la répartissaient eux mêmes entre les différentes
paroisses taillables.
On peut noter que la cirsonscription financière différait parfois de la véritable paroisse, et c'est semble-t-il d'ailleurs ce que l'on observe à Liorac.
Puis
des collecteurs désignés par la communauté paroissiale dressaient le rôle de la taille , en appréciant les ressources de chacun.
L'unité d'imposition était le "feu", c'est à dire le foyer : c'était le père de famille qui était
"taillable" et après son décès, la charge de la taille retombait sur sa veuve.
Le rôle de la taille de Liorac pour 1656 nous est parvenu, un document rare ! (communication privée).