Les documents pour retrouver les propriétaires de la Roque sont tout d'abord les matrices cadastrales (celles du cadastre Napoléon de 1824, puis de 1882 et de 1910-1939)
et les registres d'Etat Civil qui permettent d'établir les relations entre les familles : plusieurs familles vont se succéder à la ROQUE suite à un mariage, un héritage ou simplement une vente.
Enfin, les recensements du XIXe siècle notent tous les habitants du domaine, propriétaires et métayers.
► en 1824, (cadastre de Napoléon) : Jean Valleton de Boissière était le propriétaire.
Il était né à la Roque en 1796, fils aîné de Elie Josué Valleton sieur de Garraube, et de Marguerite CHANAUD.
Marié en 1836 à Bergerac avec Marie Evelina (Anne) FAURE, il n'eût qu'une fille, Marguerite, née en 1837 à la Roque. Il mourut en 1860 et son épouse mourut peu après en 1861.
N'ayant laissé aucune disposition particulière, leur fille unique
Marguerite Valleton de Boissière hérita de tous leurs biens. Elle avait épousé le 30 avril 1863 à Bergerac
Henry BARTHE sous le régime de la communauté réduite aux acquets (Contrat de mariage passé devant Me Laterriere notaire à Mouleydier).
Elle mourut à Bergerac moins d'un an plus tard après avoir donné à son mari devant Me Boisserie notaire à Bergerac la somme de 10 000F (plusieurs terres du domaine furent vendues) et l'usufruit de tous ses biens.
Sa succession revenait pour moitié à sa branche paternelle (Jacques Valéry Valeton Boissière propriétaire à la Rafigne) et pour moitié à sa branche maternelle (des cousins résidant au Portugal).
Peu après, les héritiers cèdent leurs droits au mari, Henry BARTHE.
A partir de 1864, le domaine fut vendu par morceaux.
► en 1864, Antoine DARNIGE devient propriétaire de la Roque, sans doute par achat :
Né en 1808 à Trémolat, de François Darnige et Marguerite Lasserre.
Il fut Lieutenant Colonel au 6e Regt de Hussards, major à l'école de cavalerie de Saumur. Marié en 1849 à Saumur avec Marguerite Antoinette Louise LEJÉAS originaire de Dijon, il perdit son épouse en 1855 semble-t-il sans avoir eu d'enfant.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 10 décembre 1849, puis officier le 10 septembre 1864 : il ne profita guère de cette dernière distinction puiqu'il mourut le 10 janvier 1865 à l'hôpital militaire de Mauzac et Grand Castang.
Il n'avait pas d'enfant et ses biens vont revenir à sa soeur Elisabeth DARNIGE née en 1814 à Trémolat. Son mariage en 1834 à Mauzac et Grand Castang avec Jean MEYNARDIE originaire de St Marcel, fils de Pierre et Marie TEILLET, amène la famille MEYNARDIE à la Roque.
► en 1866, Elisabeth DARNIGE et Jean MEYNARDIE habitent la Roque et sont propriétaires. Ils ont eu plusieurs enfants nés au Juge (St Marcel)
dont
Pétronille Eleonore (dite Angèle) MEYNARDIE née en 1845. Elle vivait en 1870 au chateau de la Roque avec ses parents lorsqu'elle épousa à Liorac
Jean Marius Bertrand BONNEFON originaire de Thiviers dont les parents étaient négociants et propriétaires à Thiviers. Le couple quitta la Roque pour s'installer à Thiviers où ils apparaissent comme "marchands de fer".
Une fille, Isabelle, naquit à Thiviers en 1871, elle restera à Thiviers jusqu'à son mariage en 1893 avec Maurice Puibertrand, percepteur, mais elle mourut prématurement en 1898.
Il est probable que les parents ont alors vendu le domaine de la Roque.
Il y a ensuite un "blanc" dans la liste des propriétaires.
► en 1921 on trouve
Louis PIOT et Elisabeth Jeanne, dite Céline QUEYLARD :
lui était né en 1872 à Lyon, elle en 1873 à Prigonrieux. Au moment de leur mariage en 1904 à Bergerac, elle était marchande de poissons et demeurait avec ses parents à Bergerac.
Ils eurent une fille Jeanne née à Bergerac. :
Jeanne PIOTet
Etienne Pierre BARLAND, mariés en 1913 à Bergerac.
Ces derniers eurent aussi une fille
Hélène Louise BARLAND, mariée en 1936 avec Joachim BUSQUETS
Après le décès des derniers propriétaires, le domaine fut à nouveau vendu et accueille à présent des chambres d'hôte de charme
VOIR le SITE avec des PHOTOS ICI (s'ouvre dans une nouvelle fenêtre)