Spectacle de rapaces à Liorac
Venus de Gironde, des fauconniers passionnés (Mr André du Val, Château Guineau, Grézillac et son collaborateur) ont présenté leurs magnifiques oiseaux qu'ils soignent et entraînent à la chasse au vol depuis plusieurs années. Dans ces conditions, soignés et bien nourris, ces rapaces vivent 20 ans et plus, alors que dans la nature, leur espérance de vie est très limitée (disparition des proies, polluants, intempéries, destruction des habitats...). On ne voit d'ailleurs plus que rarement des rapaces dans le ciel de Dordogne. Longtemps chassés, surtout par les éleveurs, tous les rapaces, diurnes ou nocturnes, sont depuis 1976 des espèces protégées en France.
La fauconnerie ou chasse au vol consiste à attraper une proie sauvage à l'aide d'un oiseau de proie dressé à cet effet. Ce type de chasse fut longtemps l'apanage de la noblesse. Le Grand Fauconnier de France était un grand officier de la Maison du roi chargé, entre le milieu du Moyen Âge et la Révolution française, de la fauconnerie du roi et de l'organisation des chasses au faucon. Actuellement seuls des passionnés entraînent des oiseaux pour ce type de chasse.
VOICI QUELQUES MODESTES PHOTOS
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En posant le pointeur de la souris sur l'image, vous verrez le nom du rapace.
Aveuglés par un chaperon (coiffe de cuir) les faucons n'étaient pas perturbés par l'entourage et restaient calmes en attendant le moment de leur démonstration
(et surtout n'étaient pas distraits par les pigeons sur le clocher de l'église).
On peut remarquer les émetteurs qui pemettent de retrouver un oiseau qui s'envole trop loin et qui s'égare.
☼ chasse en piqué depuis une grande hauteur, c'est la chasse de "haut vol" : la vitesse en piqué est considérable (jusqu'à 390 km/h) et compense le faible poids de l'oiseau qui assomme sa proie en vol : c'est le cas des différents faucons (pélerins, gerfauts ...). On a pu admirer le travail de ces oiseaux qui s'élèvent très haut pour foncer sur un leurre suspendu à un drone (lorsque le rapace a attrapé "sa proie", un parachute s'ouvre et l'oiseau descend tranquillement cramponné à sa prise);
☼ chasse de "bas vol": le rapace prend de la vitesse et poursuit sa proie au ras du sol et l'attrape avec ses serres : c'est le cas des buses (à queue rousse ou de Harris) ou de l'impressionant Hibou Grand-Duc. A l'entrainement, ces oiseaux poursuivent au ras du sol un faux lapin tiré par une corde actionnée par un moteur ou attaquent un faux chevreuil.
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Aveuglés par un chaperon (coiffe de cuir) les faucons n'étaient pas perturbés par l'entourage et restaient calmes en attendant le moment de leur démonstration
(et surtout n'étaient pas distraits par les pigeons sur le clocher de l'église).
On peut remarquer les émetteurs qui pemettent de retrouver un oiseau qui s'envole trop loin et qui s'égare.
☼ chasse en piqué depuis une grande hauteur, c'est la chasse de "haut vol" : la vitesse en piqué est considérable (jusqu'à 390 km/h) et compense le faible poids de l'oiseau qui assomme sa proie en vol : c'est le cas des différents faucons (pélerins, gerfauts ...). On a pu admirer le travail de ces oiseaux qui s'élèvent très haut pour foncer sur un leurre suspendu à un drone (lorsque le rapace a attrapé "sa proie", un parachute s'ouvre et l'oiseau descend tranquillement cramponné à sa prise);
☼ chasse de "bas vol": le rapace prend de la vitesse et poursuit sa proie au ras du sol et l'attrape avec ses serres : c'est le cas des buses (à queue rousse ou de Harris) ou de l'impressionant Hibou Grand-Duc. A l'entrainement, ces oiseaux poursuivent au ras du sol un faux lapin tiré par une corde actionnée par un moteur ou attaquent un faux chevreuil.
@ Marie-France Castang-Coutou
Contact: postmaster*liorac.info (remplacer l'étoile par @)