Les enseignants ont reçu des instructions pour
faire participer les élèves à l'effort de guerre : travail manuel pour les filles, notamment tricot pour les soldats mobilisés,
et quêtes dans la commune pour recueillir du linge ou des provisions.
L'instituteur de Liorac, Jean CASTANG, ayant contracté un engagement décennal, était dispensé du service militaire : il est donc resté en poste pendant toute la durée de la guerre. Son épouse Marie Bazadet était l'institutrice de Liorac. On peut lire leur histoire dans ce site
ICI.
L'instituteur a laissé un document à la mairie du village intitulé "l'école et la guerre" et daté du 8 mars 1917 où il a soigneusement noté toutes les actions de l'école de Liorac pendant le conflit.
(source : Archives de la Mairie de Liorac)
Dès le début de la guerre, des oeuvres se développent pour venir en aide aux prisonniers, aux réfugiés belges et français, aux orphelins de guerre et bien sûr aux soldats mobilisés.
On peut lire sur le Journal de Bergerac (Archives Municipales de Bergerac) du 26 septembre 1914 l'annonce concernant le
"Tricot du Soldat" : aussitôt les femmes sortent leurs aiguilles et les petites filles des écoles sont embauchées !
A Liorac, l'instituteur mentionne que les élèves ont tricoté pour les soldats 537 paires de chaussettes, des chandails et ceintures en laine et pour les régugiés réalisé des vêtements et tricots, "le tout confectionné à l'école avec l'aide d'anciennes élèves".
Des souscriptions dans la commune ont fourni du linge pour les blessés , de l'argent réparti entre différentes oeuvres et des provisions pour les soldats.
Oeuvres pour les prisonniers et les soldats, mais il ne faut pas oublier les enfants,
les orphelins de guerre. Nous allons maintenant nous intéresser aux
orphelins de Liorac.