Familles de Liorac



LA RECHERCHE DE L'HISTOIRE D'UNE FAMILLE
SE HEURTE SOUVENT À PLUSIEURS DIFFICULTÉS :


La première et la plus gênante concerne l'écriture du nom : en effet pendant des siècles, les noms étaient phonétiques et n'avaient pas d'orthographe. Ils étaient inscrits selon ce que le prêtre ou l'officier d'Etat Civil entendait et le résultat dépendait fortement du niveau d'instruction du déclarant et de celui, prêtre ou officier d'Etat Civil, qui transcrivait la déclaration orale et de sa connaissance du village : ainsi on observe des différences d'écriture du nom selon que c'était le curé titulaire, qui connaissant bien ses paroissiens ou des remplaçants, des vicaires pour lesquels les noms des familles n'étaient pas familiers.
De plus, l'illetrisme des déclarants (qui parfois savaient juste signer) les empêchait de lire l'acte. Encore au moment de la guerre de 14, de nombreux conscrits ne savaient ni lire ni écrire alors de là à vérifier un acte ...! Au cours du XIX et XXe siècle cela a conduit à des erreurs d'Etat Civil qui ne furent corrigées que par un jugement du Tribunal de Bergerac : les erreurs de nom, de prénom et de sexe ont été nombreuses à Liorac, comme d'ailleurs dans beaucoup de communes (VOIR ICI).
C’est la raison pour laquelle la recherche d’un patronyme avant le XIXe siècle, demande une certaine intuition, et toutes les orthographes possibles d’un patronyme doivent être envisagées : CHORT CHORD CHOR-LAYGUE, LAIGUE, LEYGUE- MOUYNAT et MOUYNA pour ne citer que quelques exemples.
Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que l’orthographe des noms de famille s'est stabilisée, avec le développement de l’alphabétisation de la population et l’apparition du livret de famille.

Une autre difficulté concerne les prénoms : s'ils étaient correctement écrits et sans trop d'originalité orthographique, ils changeaient d'acte en acte et parfois à l'intérieur d'un même acte.
De plus les familles avaient pour habitude d'attribuer à leurs nombreux enfants le même prénom, celui du père ou du grand père pour les garçons, celui de la mère ou de la grand mère pour les filles. Le résultat c'est que l'on trouve souvent une fratrie de 3 ou 4 "Jean ou Pierre", de "Marie, Jeanne ou Marguerite" ! Cela était fort peu commode et conduisait les habitants du village à donner un surnom à l'enfant qui parfois en grandissant choisissait lui même un autre prénom que celui de naissance. Il est clair que pour établir une généalogie cette abondance de prénoms identiques ne facilite pas les recherches.

Enfin, la rareté des documents , surtout pour les périodes les plus anciennes (registres paroissiaux et archives notariales), constitue un obstacle supplémentaire qui limite la recherche.

Malgré toutes ces difficultés auxquelles nous allons être confrontés, commençons à explorer les familles de Liorac :
Parmi les 13000 actes de Liorac, le patronyme CHASSAGNE est de loin le plus fréquent. Mais malheureusement il existe une ambiguité sur le nom, puisqu'on on trouve aussi CHASSAIGNE.
Famille CHASSAGNE

@ Marie-France Castang-Coutou
Contact: postmaster*liorac.info (remplacer l'étoile par @)