Le 2 août 1914 : la mobilisation générale
Le dimanche 2 août 1914, arrive l'ordre de mobilisation générale :

Les classes 1911, 1912 et 1913 sont encore au service et forment les régiments de l'armée d'active.
Ces jeunes sont les premiers à partir au front et beaucoup vont être tués :
à Liorac, plus de la moitié des Morts pour la France appartient à ces trois classes, 4 de la classe 1911, 4 de la classe 1912 et 1 de la classe 1913.
GUERRE DE 14-18 :

Les "poilus" de Liorac
Qui a fait la guerre de 14 à Liorac ?
La fiche matricule.
Les obligations militaires.
Les liens utiles.
Août 1914 : la mobilisation générale.
Le 108e RI de Bergerac.
Des Lioracois du 108e RI.
Les Morts pour la France (MPLF) de Liorac.
MPLF non inscrits sur le Monument aux Morts de Liorac
Recherche d'un soldat dans la base de données.
Page d'accueil des soldats de Liorac.
Lettres de poilus de Liorac
Photos de poilus de Liorac.
Centenaire de l'armistice de 1918: EXPOSITION "les Poilus de Liorac"
Le couple pendant la guerre
Les cartes postales de guerre

Les femmes pendant la guerre
Les femmes reprennent l’exploitation agricole.
En famille ou à l'usine, elles remplacent les hommes.
Les femmes et la correspondance.

Les enfants pendant la guerre
Une culture de guerre destinée aux enfants.
Le rôle de l'école.
Les enfants de Liorac impliqués dans l'effort de guerre.
Enfants de Liorac "adoptés par la Nation".


 
Ensuite la classe 1914 part avec un peu d'avance en septembre 14, au lieu d'octobre. Un jeune lioracois de cette classe sera tué au combat.
Les classes les plus anciennes, de la Réserve de l'armée active (1900-1910), de l'armée territoriale (1893-1899) et de la réserve de l'armée territoriale (1887-1892) sont aussi rappelées. Parmi ces soldats plus âgés, les "spécialistes" , comme par exemple les boulangers ou les forgerons, sont recherchés. Les autres sont destinés à à effectuer des opérations de surveillance en principe à l'arrière (par exemple garder les voies de communication (GVC), il s'agit de protéger les voies ferrées, essentielles pour les besoins militaires, le transport des troupes, des approvisionnements et des munitions, mais aussi les lignes télégraphiques, les points importants du littoral et certains ouvrages industriels : dans la région, l'usine de Tuillières fut ainsi gardée par des GVC, dont certains étaient de Liorac.
 
Puis les classes suivantes, 1915, 1916, 1917, 1918 et 1919 vont être appelées par anticipation car il faut reconstituer sans cesse les effectifs : ainsi la classe 1915 part avec 11 mois d'avance en décembre 1914 au lieu d'octobre 1915 ... et la classe 1916 la suit seulement 4 mois plus tard en avril 1915, plus d'un an et demi en avance sur la date théorique ! Il en sera de même pour les classes 17 à 19. A Liorac Chaque classe paie son tribut en apportant un nouveau nom à inscrire sur le futur Monuments aux Morts de la commune.
Ensuite, au cours de cette guerre que l'on espérait courte mais qui dure, le besoin d'hommes augmente, la situation des hommes initialement exemptés ou réformés par le conseil de révision avant la guerre va être systématiquement réexaminée par les commissions de réforme et l'armée va ainsi récupérer des troupes "fraîches". On en trouve plusieurs exemples à Liorac.
Les Commissions de réforme se succèdent à Bergerac : le 11 septembre 1914, le 9 octobre 1914, le 7 et 28 novembre 1914, le 5 et 18 décembre 1914, le 21 décembre 1914 ... et chaque fois des réformés sont déclarés "bons pour le service actif", à moins que l'impossibilité de servir soit trop flagrante comme par exemple dans le cas d'une infirmité majeure bien visible ou de tuberculose pulmonaire ...
 
SUITE...
@ Marie-France Castang-Coutou
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