LE CONTEXTE :
L'école de garçons est construite et ouvre ses portes en novembre 1881.
Mais l'histoire n'est pas terminée !
Un nouveau ministre de l'Instruction Publique, Jules Ferry, va révolutionner l'enseignement primaire...
Les
lois de 1881-1882 du ministre de l'Instruction Publique Jules Ferry vont bouleverser les habitudes concernant l'école :
la loi du 16 juin 1881, rend l'enseignement primaire
public et gratuit,
puis la loi du 28 mars 1882 rend ensuite l'instruction primaire
obligatoire pour les enfants des deux sexes entre 6 et 13 ans.
Il faut donc penser à l'instruction des filles !
1882- l'instruction des filles est maintenant obligatoire !
A cette époque, l'enseignement primaire à Liorac était partagé entre l'enseignement public pour les garçons géré par la commune et l'enseignement privé pour les filles géré par une congrégation, les Soeurs du Sacré Coeur de Jésus. Cette école était accueillie dans une maison du bourg appartenant au curé de Nontron (Lavergne) qui l'avait mise à disposition pour cet usage. La soeur VIGNAL la dirigeait. Mais cette soeur mourut en 1894.
Le sous-Préfet saisit l'occasion d'ouvrir une école laïque de filles à Liorac et dès le lendemain du décès de la soeur Vignal, proposa à la fois une institutrice laïque, Marie Fontayne, fille de l'instituteur de Liorac et le logement de l'instituteur, qui était inoccupé, comme local pour l'école de filles. Cette solution qui ne coûtait rien fut rapidement adoptée.
VOIR LES DETAILS ICI :"1894, l'école de filles à Liorac, de l'école congréganiste à l'école laïque."
Mais cette solution n'était que provisoire et très vite la Municipalité de Liorac envisagea de nouveaux travaux.
En 1898, Adrien BIRAS, architecte de Bergerac, résumait ainsi la situation :
"la commune de Liorac dont la population est de 541 habitants ne possède qu'une maison d'école pour les garçons,
située à l'ouest du bourg sur une place bien aérée et pouvant facilement être appropriée en groupe scolaire.
Cette maison se compose d'une salle de classe au rez de chaussée avec vestiaire-préau au sud de cette classe et escalier au nord
et d'un premier étage affecté au logement de l'instituteur. L'emplacement étant suffisant, la municipalité nous a chargé de dresser
un projet de construction de deux salles de classe, ce qui sera bien plus économique que la construction d'une nouvelle maison pour l'Ecole des filles,
pour laquelle il faudrait acquérir un emplacement, la commune n'en possédant pas d'autre."